Signature de l’arrêté de protection d’habitats naturels du Vallon du Vivier (76)

Le 21 août 2025, le préfet de la Seine-Maritime, préfet de région, a signé l’arrêté de protection d’habitats naturels (APHN) du Vallon du Vivier (Tancarville).

Localisation du site
Périmètre de l'APHN du Vallon du Vivier


Le « Vallon du Vivier » est appelé ainsi en référence au Vivier, cours d’eau qui le traverse. Orienté nord-sud, ce petit vallon étroit et encaissé est creusé dans l’arrière falaise crayeuse de la vallée de Seine. Il est encadré par des versants boisés.
La mise sous protection forte concerne deux parcelles appartenant à l’État et le cours d’eau central pour une surface totale de 9,92 ha. Il recèle 6 habitats à enjeu relevant de l’arrêté du 19 décembre 2018 établissant la liste complète des habitats naturels pouvant faire l’objet d’un APHN. Ses habitats boisés (forêts marécageuse et alluviale) principalement sur sol tourbeux sont particulièrement remarquables et fragiles.

Forêt marécageuse sur tourbe





Crédits photos DREAL Normandie
Le Vivier et sa ripisylve


Depuis son acquisition par l’État en 1977, le vallon du Vivier est géré par le Parc naturel régional des boucles de la Seine normande qui rédige et met en œuvre le plan de gestion. Placé sous protection forte en 1998 grâce au classement en réserve naturelle volontaire, le site a perdu son statut quelques années plus tard, abrogé par la loi n°2002-276. Sous le nom de Val d’Églantier, il a intégré le réseau Natura 2000 en tant que zone spéciale de conservation en 2008. Enfin, en 2023, le site a rejoint le réseau PRELE (PRogramme pour les Espaces en Libre Evolution), avec un engagement principal du gestionnaire de laisser les milieux évoluer librement.

Désireux de rendre son statut de protection forte à cette aire protégée, l’État a engagé en début d’année la procédure de classement du Vallon du Vivier en APHN. Cet outil repose sur des critères patrimoniaux d’habitats et non d’espèces : il s’agit de protéger les milieux pour leur valeur intrinsèque. Les dispositions réglementaires permettent d’assurer la protection et la libre évolution de ces habitats, en cohérence avec les engagements déjà pris sur le site (Natura 2000, PRELE).

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