Présentation

L’atlas des paysages de la Haute-Normandie a été publié en décembre 2010 par le Conseil Régional et la DREAL en partenariat avec les deux départements.

Très documenté (200 cartes et schémas, 850 photos légendées), cet atlas constitue un document de référence pour la région. Il s’inscrit dans la politique nationale menée par le Ministère de l’Écologie (MEDDTL) depuis de nombreuses années pour que progressivement chaque région dispose d’un atlas des paysages.

En mettant à disposition de tous une connaissance précise des paysages de la région, ce document est un outil pour aider l’État, les collectivités locales et les acteurs locaux à mieux comprendre ces paysages et à les prendre en compte dans les politiques d’aménagement du territoire. Il a pour ambition d’être suffisamment précis, concret et illustré pour orienter les façons de « faire » dans les actions quotidiennes entreprises par les maîtres d’ouvrage publics ou privés mais aussi les habitants également acteurs du cadre de vie.
Accessible sur internet, l’atlas est également un document de connaissance des paysages de la Haute-Normandie auprès du public et des scolaires.

L’atlas des paysages se décompose en deux grandes parties :

La première dresse un aperçu général des grands ensembles paysagers de la région et détaille ensuite les différentes unités de paysage. Il articule les échelles de l’aménagement depuis celles stratégiques de la région et du département jusqu’à celles plus opérationnelles de l’intercommunalité et de la commune.

La seconde partie donne des clés pour comprendre ces paysages à travers leur origine tant géographique, historique que culturelle et formule des orientations pour alimenter les politiques sectorielles de l’aménagement du territoire. L’atlas propose donc quatre orientations (espaces agricoles, habitat et activités, espaces naturels, infrastructures de déplacements) pour une qualité de cadre de vie en Haute-Normandie, partagée par tous, vivante et évolutive  :

• orientation n° 1 : pour des pratiques agricoles qui renforcent la diversité paysagère,
• orientation n° 2 : pour un développement urbain qui prolonge la qualité patrimoniale existante,
• orientation n° 3 : pour une reconnaissance de la richesse des espaces de nature,
• orientation n° 4 : pour une prise en compte des paysages existants dans l’aménagement des nouveaux réseaux de transport et d’énergie