Diagnostic sur le logement étudiant en région Normandie

Crous - Résidence universitaire



En Normandie, un nouveau diagnostic pour cibler au mieux les besoins et l’offre en logements des étudiants sur le territoire jusqu’en 2031.





Crise sanitaire, inflation, nouvelles réglementations concernant les passoires thermiques… de nombreux facteurs ont récemment impacté l’offre de logement en faveur des étudiants.
En 2024, une nouvelle analyse de l’adéquation entre l’offre de logement existante et les besoins des étudiants en Normandie était nécessaire pour actualiser l’étude de 2020.

Acté par le préfet de région, en lien avec le partenariat et réalisé avec les bureaux d’étude ID Territoires et Latitude, le diagnostic comporte  :

  • une actualisation des effectifs étudiants et de leur profil ainsi que l’actualisation de l’offre existante dédiée aux étudiants (localisation, typologie et occupation) ;
  • une qualification des besoins en logement pour les étudiants à l’échelle régionale (horizon 2031) .

Une attention particulière a été portée sur les enjeux relatifs aux formations de l’enseignement supérieur professionnalisantes impliquant des périodes d’alternance.
Des solutions innovantes en matière de logement qui ont pu être déployées sur le territoire national ont ainsi été recensées et préconisées pour un potentiel développement en Normandie.

Malgré l’apparition d’une tension sur la plupart des marchés normands, la construction d’une offre supplémentaire ne doit pas pour autant être systématique. Certains segments peuvent être en suroffre ou ne pas correspondre à la demande, notamment en termes de budget.

Quelques préconisations pour le territoire :
  • L’offre sociale (les résidences universitaires et de bailleurs sociaux) et les foyers jeunes travailleurs (résidences habitat jeunes) doivent ponctuellement être adaptés selon la croissance ou la relocalisation de formations et d’établissements d’enseignement supérieur. Des préconisations par territoire sont détaillées dans le rapport complet.
  • La lutte contre le développement de la location saisonnière doit être une priorité afin de diminuer la tension sur le logement locatif privé, notamment sur les petits logements, et limiter la progression des loyers.
  • La poursuite de la mobilisation du parc locatif privé :
    • Encourager les collectivités à reproduire des dispositifs facilitant la mise en relation entre propriétaires et étudiants tout en apportant une meilleure visibilité de l’offre et en garantissant une qualité minimale (cf. agglomération de Saint-Lô ; Ahloët au Havre).
    • Développer des dispositifs spécifiques qui recherchent des solutions d’hébergement à la carte dans les « interstices » du marché (chambres chez l’habitant, lieux d’hébergement temporaires, internats sous-occupés), démarches pertinentes en milieu rural ou en dehors des grandes agglomérations (cf. Benchmark).
    • Vérifier les possibilités de développement de dispositifs spécifiques, comme déjà expérimentés via d’anciens PST (programmes sociaux thématiques) Anah, qui permettraient de conventionner avec des propriétaires privés, en conditionnant le subventionnement de certains travaux à la location à des publics spécifiques, étudiants, alternants, apprentis…

En appui du SGAR, du rectorat et du Crous, ces études pilotées par la DREAL s’inscrivent dans le cadre du plan national 60 000 logements étudiants.
Elles ont été menées en partenariat avec les acteurs locaux (universités, Caf, bailleurs sociaux, collectivités, associations) afin de définir et de développer une stratégie régionale partagée du logement locatif social en faveur des étudiants.

Documents à consulter :

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