Le stockage de l’énergie

Pour bénéficier pleinement de l’essor des énergies renouvelables, des réponses efficaces pour réussir leur intégration dans notre mix énergétique doivent être dégagées, en tenant compte du caractère intermittent de la production de certaines d’entre elles. Ainsi, le stockage de l’énergie électrique est un composant indispensable à la transition énergétique.

Plusieurs techniques, présentant des degrés différents de maturités, sont à disposition : les « steps », liées à l’énergie gravitaire, hydraulique et aux barrages représentent 99 % de la capacité de stockage de l’énergie dans le monde et les techniques électrochimiques. Ces dernières se déclinent en deux :

  • les batteries caractérisées par leur « versatilité » et leur capacité d’adaptation. Cette technologie s’applique au stockage stationnaire comme à la mobilité et, plus particulièrement, à l’automobile, ce qui pose la question de l’autonomie des véhicules et de l’évolution des technologies lithium.
  • et l’hydrogène, technique qui fait l’objet de nombreuses recherches et expérimentations, et sur laquelle la France possède des atouts majeurs : le CEA, la société Air Liquide leader mondial dans le champ industriel, des PME innovantes etc. tant pour le stockage que pour la mobilité.


Enfin, il est impossible d’aborder la question du stockage sans prendre en compte le contexte réseau et des technologies "smartgrids" (

) dans lequel il s’inscrit. Selon le niveau de développement et la qualité de ce dernier, les besoins de stockage stationnaires seront très différents.

La région Normandie dispose de nombreux atouts pour le développement de ces filières, comme le souligne les fiches :

et , extraites du panorama du potentiel des filières vertes conduit par la DREAL :

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