Le remonte-pente vélos

La mise en place des vélos en libre service par certaines collectivités a permis un renouveau du vélo en ville. Au travers des démarches Voirie pour Tous / Code de la rue initiées par l’État, le vélo a désormais pris pleinement sa place dans les politiques de mobilités durables de l’État et des collectivités locales.

L’un des freins au développement de ce mode de transport est, pour des raisons topographiques, le franchissement de dénivelés importants dans le cadre d’une pratique utilitaire (en opposition à la pratique sportive). Il existe un remonte-pente pour les vélos à Trondheim en Norvège.
La Haute-Normandie présente la particularité d’avoir ses quatre principales agglomérations (Rouen, Le Havre, Évreux et Dieppe) avec un fort dénivelé à immédiate proximité du centre-ville.

L’étude menée sous maîtrise d’ouvrage DREAL, par le cabinet Artelia, a donc porté, après un tour d’horizon de l’existant, sur l’opportunité et la faisabilité du système (critères d’ordre technique, financier, réglementaire, social…) afin d’envisager, dans un second temps, la possibilité de l’intégrer dans les politiques de mobilité durable des agglomérations en proposant le ou les axes préférentiels d’installation. Quatre cas pratiques ont été examinés dans les rues des villes précitées.

La mission du prestataire conclut à la faisabilité technique de l’installation d’un remonte-pente vélos, sous couvert de certaines conditions liées essentiellement au site choisi. Les contraintes de faisabilité réglementaire ne sont à ce stade pas encore pleinement déterminées. L’investissement nécessaire pour l’installation du dispositif est un des principaux freins à sa mise en place (approximativement estimé entre 3 300 et 4 000 € HT par mètre linéaire suivant l’ampleur du projet, hors alimentations électriques nécessaires au fonctionnement du cyclo-câble).

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