« Mercure à la mer » : oui mais pour la bonne cause !

“Les normands, sensibles à la nature, volontaires pour la préserver”, c’est le premier des défis de notre Stratégie régionale pour la biodiversité. Mais pourquoi donc mettre « Mercure à la mer » ?

Mercure, c’est le nom de baptême d’une femelle phoque veau-marin, retrouvée isolée en juillet en baie de Somme, alors qu’elle n’avait que quelques jours. Elle a alors été signalée au Réseau national d’échouages (RNE) des mammifères marins et prise en charge par l’association CHENE, le seul centre de soins des phoques en Normandie. Après deux mois de développement satisfaisants en clinique, il était important qu’elle retrouve son milieu naturel et l’état sauvage au plus vite.

Le préfet de la région Normandie finance, au titre de l’action contre les pollutions maritimes, le centre de soins qui est un des moyens déclenché en cas de « crise Polmar » pour essayer de sauver des animaux, notamment des oiseaux marins. A ce titre, le CHENE a invité la DREAL à procéder au relâcher de Mercure le 13 septembre, à Paluel. Le pôle mer et littoral représentait la direction, en présence de partenaires du Syndicat mixte littoral de Seine-Maritime.

Le centre de soins a besoin chaque année, en plus des financements publics, de dons privés et de beaucoup de temps de bénévoles. Voilà une façon de s’engager pour la protection des phoques. Encore plus important, pour limiter l’afflux d’animaux en détresse, il ne faut jamais déranger une mère accompagnée de son petit. Si l’adulte est obligé de fuir, le blanchon sera incapable de se débrouiller seul. Le RNE et le CHENE seront alors ses derniers recours  !