Les inondations par remontée de nappe

Les nappes phréatiques sont des réservoirs d’eau souterraine alimentés notamment par les eaux de pluies qui s’infiltrent en partie dans le sol. Les nappes phréatiques dites alluviales sont également alimentées par les cours d’eau avec lesquels elles sont connectées.

Les nappes se rechargent tout particulièrement en hiver. En effet, les précipitations sont à cette période plus abondantes. De plus, l’infiltration des eaux dans les sols y est facilitée  : les températures étant plus basses, l’évaporation y est moindre et la végétation, en sommeil, consomme moins d’eau.

Le niveau des nappes est donc au plus haut de l’automne au printemps. Ce rechargement des nappes peut parfois conduire cette dernière à atteindre la surface  : c’est l’inondation par remontée de nappe. La probabilité d’occurrence d’une telle inondation est d’autant plus importante que le niveau de la nappe est haut.

Sur le littoral, le phénomène est également lié au niveau de la mer. Le changement climatique qui entraîne une élévation du niveau marin et une intensification des pluies va y augmenter à moyen terme les risques d’inondation par remontée de nappe. Les conséquences pourraient être significatives en Normandie selon les premières études engagées. Les marais arrière-littoraux urbanisés, comme dans la Baie des Veys ou à Cabourg (Calvados) ainsi que dans les zones poldérisées pourraient être significativement impactés.

Le risque d’inondation par remontée de nappe peut être appréhendé, en première approche, par la cartographie de la profondeur de la nappe en périodes de hautes eaux. Des études sont en cours pour mieux connaître l’évolution de ce phénomène, notamment sur le littoral.

Pour prévenir les risques d’inondation, plusieurs démarches peuvent être adoptées :

Partager la page

S'abonner