Revue de projet des Territoires du 6 juin 2016

Le 6 juin 2016, la DREAL Normandie a accueilli pour un après-midi 4 étudiants de l’École Nationale Supérieure du Paysage (ENSP) de Versailles pour échanger autour de leur projet : « La Seine, un monument libre : entre Paris et la Manche, une responsabilité envers l’espace du fleuve ».

La DREAL Normandie appuie la Délégation Interministérielle pour le Développement de la Vallée de la Seine (DIDVS) et la préfecture de région Normandie pour la mise en œuvre du Contrat de Plan Interrégional État – Région (CPIER) Vallée de la Seine sur la période 2015/2020. Ce dernier se décline selon 3 axes dont un axe dédié à la gestion de l’espace et au développement durable mobilisant 30,766 M€ de financement État, Région Normandie, et Région Ile de France.

Cet axe est lui-même décomposé en cinq fiches dont une consacrée à la connaissance des paysages et leur évolution pour un engagement de 0,9 M€. Une convention pluriannuelle de partenariat a été signée avec l’ENSP fin 2015 afin d’animer un cluster d’ingénierie dédié au paysage sur la vallée de la Seine et de conduire un Atelier Pédagogique Régional (APR) annuel avec les étudiants en 4ème année.

D’octobre 2015 à mars 2016, 4 étudiants : Marie ANTONI, Andréas BLANCHARDON, Adrien HECQUET et Elie LOMBART, encadré par Thierry LAVERNE - paysagiste reconnu, ont donc embrassé la problématique paysagère de la Vallée de la Seine dans sa richesse et sa diversité. Le fruit de leur réflexion est formalisé dans un document intitulé : « La Seine, un monument libre : entre Paris et la Manche, une responsabilité envers l’espace du fleuve ».

La vallée de la Seine se caractérise par une succession d’espaces monofonctionnels : naturels, économiques et habités. Son image de nature pittoresque est idéalisée pour garantir son rayonne­ment touristique, alors que son industrialisation, la progression des espaces portuaires ainsi que la na­vigation ont bouleversé la nature du fleuve et modifié la vision du territoire. Le fleuve est investi, maîtrisé, au service de l’homme qui en dispose comme axe de navigation et d’échanges commerciaux, ou pour l’abondance d’eau douce indispensable à une industrie de pointe. Les étudiants proposent ainsi de renouer avec le fleuve, de développer de nouvelles stratégies d’implantation et d’occupation du fond de vallée pour réconcilier les usagers, les habitants avec le fleuve.

Ce premier travail passera le flambeau au prochain APR dont le lancement est prévu à l’automne 2016.

La DREAL valorisera ces réflexions notamment dans le cadre de la prochaine réunion des architectes et paysagistes conseil de l’État intervenants en région Normandie.

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