Projet d’éoliennes en mer au large de la Normandie
Projet d’éoliennes en mer au large de la Normandie : le Gouvernement ouvre le dialogue concurrentiel
L’installation d’un futur parc d’éoliennes en mer d’une puissance d’environ 1 000 mégawatts (MW) est prévue au large de la Normandie. Ce nouveau projet éolien en mer sera le huitième en France. La procédure de mise en concurrence, qui vise à déterminer une entreprise lauréate pour sa construction et son exploitation, a été lancée en janvier 2021, après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) du 15 novembre 2019 au 19 août 2020.
« L’avenir de notre système électrique passe par le développement de l’éolien en mer : c’est une source d’énergie durable, sûre, compétitive, qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Je me réjouis de l’ouverture du dialogue concurrentiel de ce quatrième appel d’offres et de l’intérêt qu’il suscite, qui souligne le dynamisme économique du secteur. Les conditions de vents et les fonds marins au large de la Normandie sont très favorables à l’éolien en mer posé, ce qui permet d’installer des éoliennes qui produisent beaucoup d’énergie, dans des conditions économiques compétitives. » a déclaré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe un objectif de capacité installée de production d’électricité renouvelable en mer à 2,4 gigawatts (GW) en 2023 et de 5,2 GW et 6,2 GW en 2028.
La procédure de mise en concurrence initiée en janvier 2021 a suscité un large intérêt, en France comme à l’étranger. Au regard de leurs capacités techniques et financières, le Gouvernement a pré-sélectionné 6 candidats, qui sont admis à participer au dialogue concurrentiel.
Les candidats sont les sociétés ou groupements suivants (par ordre alphabétique) :
- Eoliennes en Mer Manche Normandie, une société de projet d’EDF Renouvelable et de Maple Power (joint-venture d’Enbridge et CPPIB) ;
- Iberdrola Renovables France ;
- Ocean Winds, co-entreprise dédiée à l’éolien en mer détenue par ENGIE et EDPR ;
- Shell ;
- Le consortium formé par les groupes Total et RWE ;
- Le consortium formé par Vattenfall, wpd et la Banque des Territoires.
Barbara Pompili ouvre aujourd’hui officiellement le dialogue concurrentiel de ce quatrième appel d’offres éolien en mer. Ce dialogue, issu de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) et adapté aux spécificités de l’éolien en mer, vise à réduire les coûts des projets et à sécuriser leur réalisation, en donnant la possibilité aux candidats d’améliorer leurs offres au cours de la procédure.
Durant les prochains mois, l’Etat va ainsi échanger avec les candidats sur un projet de cahier des charges. Celui-ci intègre d’ores et déjà les remarques formulées par le public lors du débat organisé en 2019 et 2020 par la CNDP, en particulier une meilleure prise en compte de l’environnement et des activités de pêche, une amélioration des retombées économiques locales et des incitations à une mise en œuvre rapide des projets en mer et à terre.
La désignation du lauréat est ainsi prévue pour 2022 en vue d’une mise en service du parc envisagée en 2028.
Pour plus d’informations, retrouvez en cliquant ici :
- La page dédiée sur le site Internet de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ;
- Le site Internet du ministère de la Transition écologique dédié aux parcs éoliens en mer en France.