La typologie de l’inventaire régional des paysages

Les paysages littoraux associent, d’un côté l’immensité de la mer, et de l’autre, des vues longitudinales sur un rivage plus ou moins élevé et construit. De même, les paysages de marais, dépourvus d’arbres à cause de la proximité de l’eau, s’ouvrent sur de longs couloirs. Mais la vision devient courte, une centaine, quelques centaines de mètres, quand les écrans sont rapprochés et reliés en mailles fermées comme dans le bocage, ou à l’extrême, présents partout sous des formes massives comme dans les pays aux bois. Dans des paysages qui associent vision courte et vision longue, tels ceux où se mêlent plaines découvertes et groupes d’enclos, des situations mixtes les enrichissent de la mouvance de leurs fonds de tableaux. Et quand le relief prend de l’ampleur par les dénivellations qu’il crée, ou quand il impose par des lignes directrices, une ossature paysagère à une échelle bien supérieure à celle des écrans végétaux et construits, c’est lui qui définit alors les traits majeurs du paysage.

Cette typologie a permis d’individualiser 8 familles de paysages. Des critères complémentaires liés à la topographie des lieux ou à la structure paysagère fondent la subdivision de ces familles en 22 « sous ensembles », puis en 75 unités de paysages au caractère spécifique.

Inventaire des paysages (extrait) : distinction et classification des paysages

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