Le Conseil de l’estuaire de la Seine s’est élargi aux parties prenantes de la gestion de l’estuaire

Le 29 juin dernier, Nicole KLEIN, préfète de région Normandie, a réuni, avec l’appui de la DREAL Normandie, le Conseil de l’estuaire de la Seine.
 
Ce conseil de gouvernance de l’estuaire regroupe l’État, les régions (Normandie et Ile-de-France), les départements (Seine-Maritime, Eure et Calvados), les Grands Ports Maritimes (Rouen et Le Havre), l’agence de l’eau Seine-Normandie, la métropole de Rouen et les communautés d’agglomération de Caen, du Havre, d’Elbeuf et de Seine-Eure. Il débat des stratégies d’aménagement et de développement, veille à la cohérence effective des préoccupations économiques, sociales et environnementales et se saisit également des sujets d’intérêts généraux sur l’estuaire de la Seine.

Pour cette réunion de 2016, la DREAL a proposé à la préfète d’élargir le conseil de l’estuaire à l’ensemble des parties prenantes de la gestion de l’estuaire, c’est-à-dire les associations environnementales, les fédérations départementales de chasse et les représentants de la pêche professionnelle afin de leur donner accès à l’ensemble des informations délivrées en conseil et aux discussions.

L’estuaire de la Seine héberge le premier complexe portuaire français, entouré d’un écosystème d’activités économiques et industrielles, le tout cohabitant avec plusieurs zones Natura 2000 et des espaces naturels protégés d’importance nationale et internationale. Il est donc apparu indispensable sur ce territoire de mettre en cohérence les différentes politiques publiques. Pour ce faire, le Préfet de la région avait été mandaté par décision interministérielle pour mettre en place une gouvernance spécifique à l’estuaire de la Seine.
La Directive territoriale d’aménagement (DTA) de l’estuaire de la Seine a été approuvée en juillet 2006. L’État a ainsi souhaité rechercher une méthode permettant de faciliter un développement du territoire conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux et de réduire les conflits. Cette démarche se poursuit : la configuration et le fonctionnement du conseil évoluent.

A l’ordre du jour, le suivi de la mise en oeuvre de la DTA et les actualités des multiples composantes de la gestion globale de l’estuaire ont été abordées  :

  • Le schéma stratégique de développement de la vallée de la Seine, qui s’inscrit dans la continuité de l’orientation de la DTA et qui est mis en œuvre par le contrat de plan interrégional Etat – Région de la Vallée de la Seine ;
  • Pour les Grands Ports Maritimes (GPM), la mise en œuvre de leurs projets stratégiques, celui d’HAROPA (le HAvre-ROuen-PAris), ainsi que la réalisation de leurs documents- cadres relatifs à la gestion des espaces naturels ;
  • Les activités 2015 du Conseil Scientifique de l’Estuaire de la Seine, qui se prononce sur les projets plus stratégiques des GPM et sur les projets susceptibles d’affecter le fonctionnement de l’estuaire ;
  • Le SDAGE du bassin de la Seine 2016 – 2021, qui représente en termes d’actions et de prescriptions réglementaires pour l’atteinte du bon état des masses d’eau, un document stratégique pour l’estuaire et les partenaires de sa gestion ;
  • La contamination chimique de l’Estuaire qui reste un sujet sensible, notamment en raison de ses implications sur la pêche, un point a été réalisé sur les actions régionales sur les PCB ;
  • L’analyse par modélisation de l’impact de l’élévation du niveau marin sur les niveaux d’eau dans l’estuaire de la Seine du GIP Seine-Aval, les résultats présentés permettent de mettre en perspective les aménagements actuels et projets ;
  • Les dernières avancées de la mise en oeuvre du troisième plan de gestion de la Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine. A cette occasion les progrès de l’avifaune, sensibles depuis 2010, ont été présentés et débattus.

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